Le coeur de Jean-Marie
Le coeur de Jean-Marie bat la chamade et menace de cesser ses fonctions !
Bien que cet organe soit la pièce maîtresse du projet, il n'était évidemment pas question que l'aventure s'arrête.Ainsi donc, selon l'adage de circonstance: le spectacle continue...
Jean-Marie Sillard lui-même, du fond de son lit d'hospitalisation, nous communique :
"Jean Marie Sillard n'avait pas prévu que son coeur le lâcherait au moment de la phase terminale de travail de l'aventure de l'Opéra du Gueux. Il est aujourd'hui en confiance dans les mains des chirurgiens.
Toute l'équipe du Théâtre du Lavoir est mobilisée et c'est Anne Klippstiehl comédienne, qui généreusement, a pris en charge l'équipe artistique, assurant la mise en scène et le travail d'acteurs dans toute la phase finale de la création."
Jean-Marie me pardonnera de le citer encore dans des passages de ses récents messages :
"...A ce stade du spectacle, avec un groupe de cette importance, cet abandon de mon corps m'a mis en désarroi, c'est aussi le dur abandon d'un projet et d'une équipe (famille que j'ai essayé de construire) avant sa conclusion. Cela devait être... j'avais de plus en plus de mal à assumer ce projet... tout est devenu dur d'un coup ... Je pense que les jours à venir ne pourront être que plus heureux ..."
Et encore :
"...Je suis très apaisé de vous savoir avec Anne et confiant pour la suite.
Car pour moi, cette phase finale de travail est celle qui décide de tout, qui finalise, remet en cause, révèle le juste jeu et ne laisse rien dans "le à peu prêt". J'espère que vous en mesurez l'importance et, comme il se doit, que vous y voyez venir et appréciez, chacun, votre avancée.
Sachez que je serai en pensée avec vous comme je le suis en ce moment et comme ce projet m'y a mis le long de tous ces mois de préparation de travail et de rencontre.
Je ne doute pas que vous aussi, vous serez avec moi en pensées avec l'intention de faire au mieux et plus ..." Michel Bonté
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
S